Au cœur de la mythique cité d'Uruk, nichée dans l'antique Mésopotamie, un puissant roi régnait en maître. Gilgamesh, tel était son nom redouté et à la fois vénéré. Il faut dire que Gilgamesh le premier super-héros était le souverain d’une belle lignée royale également paré d’une descendance divine héritée de sa mère, la sage déesse Ninsum. Sa mère interprétait ses rêves et lui accordait la protection des dieux ce qui le distinguait des simples mortels.
Il régnait donc en maître absolu, vénéré pour sa force et son autorité sans égales, mais en son cœur, il était tourmenté par un vide affectif béant. Sa passion résidait dans l'édification de murailles imposantes et de temples majestueux, cependant, ses sujets enduraient le fardeau de sa suprématie. Par souci de souligner sa toute-puissance, il leur refusait tout repos, toute pause bienfaitrice, toute consolation.
Les divinités, émues par les lamentations des citoyens, optèrent pour accéder à leurs requêtes en engendrant Enkidu. Façonné par les forces de la nature, ce personnage symbolisait la brutalité et l'indépendance, exprimant ainsi son lien interactif avec le monde naturel.
Grâce à une ruse habile et pleine d'ingéniosité, ils réussirent à persuader Enkidu de se rendre à Uruk, la majestueuse cité. C'est là qu'il se trouva nez à nez avec Gilgamesh, donnant lieu à un affrontement légendaire et inoubliable. Au cours de cette confrontation mémorable et palpitante, les deux rivaux ont finalement cultivé une admiration mutuelle, créant ainsi un lien qui allait changer le cours de leur histoire.
Après avoir bravé ensemble de périlleuses aventures, leur amitié devint indissoluble, défiant avec courage les dangers qui auraient pu les éloigner à tout instant.
Rien ne semblait pouvoir troubler ces êtres sauvages, qu'il s'agisse de prédateurs féroces rugissant dans la jungle impénétrable ou de dieux immortels surveillant les destinées des hommes depuis les sommets célestes.
Malheureusement, Enkidu fut emporté par le souffle d'une malédiction céleste, le forçant à prendre congé de cette existence terrestre.
Gilgamesh, le souverain intrépide d'Uruk, fut alors envahi par une mélancolie profonde, prenant conscience avec une amertume poignante que même les âmes les plus vaillantes et précieuses peuvent succomber à la puissance des émotions et à l'ombre de la défaite.
Il opta pour se lancer dans une quête épique à la recherche de l'élixir de vie éternelle. Le rêve du "Gilgamesh l'immortel" le conduisit dans un voyage à travers des terres lointaines et énigmatiques, où il croisa la route des sages mystérieux et de créatures terrifiantes. Son but ultime était de découvrir le secret pour échapper indéfiniment à la cruelle destinée implacable. Gilgamesh, le souverain tout-puissant d'Uruk, a eu l'opportunité exceptionnelle de mettre la main sur l'herbe de jouvence, une plante rare aux vertus extraordinaires promettant l'éternité. Pourtant, malgré ses quêtes acharnées, le sort en a décidé autrement en la lui soustrayant cruellement. Ainsi, Gilgamesh, en dépit de sa vigueur et de son courage légendaires, a dû se résigner à affronter la dure réalité de la mort, admettant que même lui, le grand monarque, n'échapperait pas à ce destin inéluctable qui guette chacun de nous, là-bas, de l'autre côté.
De retour à Uruk, la cité bouillonnante où chacun s'affaire à ses occupations, il se rend compte avec une tristesse infinie que malgré tous ses efforts investis dans sa quête, aucun fruit tangible n'en a été réalisé.
Il en conclut avec sagesse que la véritable immortalité ne se mesure pas en années, mais en la grandeur et la portée de nos actes et de nos réalisations.
Dès lors, sa domination fut marquée par une sagesse exceptionnelle, et chaque geste, chaque exploit fut soigneusement gravé dans de précieuses tablettes d'argile, tel un trésor préservant à jamais son héritage. Ainsi l'épopée de Gilgamesh se termina dans la sagesse pour son plus grand bonheur et pour celui de son peuple et devint un véritable mythe vénéré.
Il est crucial de souligner que même un souverain aussi puissant qu'un roi à la possibilité d'acquérir de nouvelles connaissances et d'ajuster son comportement. Chères têtes blondes, vous pouvez en tirer deux enseignements.
Sachez que la vie est semblable à une aventure palpitante, où le véritable trésor se trouve dans les péripéties du chemin plutôt que dans l'atteinte d'un but fixe.
Il convient de mettre en lumière que, en ce voyage qu'est la vie, ce qui compte vraiment, ce sont les amitiés authentiques, cette leçon de sagesse qui s'accumule avec les années et les actes empreints de réflexion, bien plus que de simplement étirer le fil des jours.
Quant à nous chers parents, du haut de notre assurance en culture, retenons avec humilité que l’antique récit de Gilgamesh, parmi les plus anciens contes de l'humanité, nous enseigne une leçon intemporelle : il importe de savourer et d'estimer pleinement chaque instant de notre vie, qu'il soit empreint de bonheur ou de peine.
C'est en explorant les tréfonds de notre âme, en laissant nos émotions, nos ressentis et nos croyances s'exprimer, que nous découvrons le cœur battant de l'existence et que nous embrassons pleinement notre vitalité, bien au-delà de la monotonie des jours qui passent.
Cette histoire est issue d’un conte très long et qui fut gravé dans la pierre aux environs de 2800 avant notre ère. Afin de vous faire découvrir ce personnage j’ai donc écrit une version plus courte et adaptée à notre époque et aux nombreux et chères lecteurs de notre BLOG https://www.lifestylefrench.com/
Faites-moi part de vos remarques et si vous souhaitez en savoir plus sur ce personnages et ses combats épiques.
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