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Israël et le contrôle de la frontière entre Gaza et l’Égypte

Edgard

2 juin 2024

(Rafah) L’armée israélienne a annoncé mercredi avoir pris le contrôle d’une zone tampon entre la bande de Gaza et l’Égypte et a intensifié ses bombardements sur la ville frontalière de Rafah, devenue l’épicentre de la guerre contre le Hamas.

#Israël #Hamas #Égypte #Rafah #Tunnel

L'armée a annoncé qu'elle avait pris le contrôle du couloir de Philadelphie "ces derniers jours". C'est une zone tampon de 14 kilomètres à l'intérieur de la bande de Gaza, près de la frontière égyptienne. Ce couloir était utilisé par l'armée israélienne pour patrouiller le long de la frontière avant leur retrait unilatéral de Gaza en 2005.

Les bombardements ont frappé plusieurs endroits à Rafah. Selon le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, ce couloir était crucial pour le Hamas car il servait à faire passer des armes régulièrement vers Gaza. En plus, ils ont découvert une infrastructure terroriste souterraine sophistiquée près du passage entre l'Égypte et Gaza, à l'est de Rafah. Ce passage est vital pour l'aide humanitaire mais reste fermé par l'Égypte depuis que l'armée israélienne en a pris le

contrôle au début du mois de mai.


« Tuyau d’oxygène »

Alors, l'armée a annoncé qu'elle avait pris le contrôle du couloir de Philadelphie "ces derniers jours". C'est une zone tampon de 14 kilomètres à l'intérieur de la bande de Gaza, près de la frontière égyptienne. Ce couloir était utilisé par l'armée israélienne pour patrouiller le long de la frontière avant leur retrait unilatéral de Gaza en 2005.

Les bombardements ont frappé plusieurs endroits à Rafah. Selon le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, ce couloir était crucial pour le Hamas car il servait à faire passer des armes régulièrement vers Gaza. En plus, ils ont découvert une infrastructure terroriste souterraine sophistiquée près du passage entre l'Égypte et Gaza, à l'est de Rafah. Ce passage est vital pour l'aide humanitaire mais reste fermé par l'Égypte depuis que l'armée israélienne en a pris le contrôle au début du mois de mai.

« Encore sept mois »

Le conseiller à la sécurité nationale israélien, Tzachi Hanegbi, a affirmé mercredi que la guerre pourrait se poursuivre « encore sept mois », afin d’atteindre l’objectif de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et auteur le 7 octobre d’une attaque sans précédent contre Israël.

Pour rappel, cette opération a été déclenchée suit à la razzia du Hamas et d’une vague de gazaoui endoctrinés sur le sol israélien qui a malheureusement causé la mort terrible de plus de 1189 personnes (femmes et enfants décapités, démembrés, violés dans des conditions horribles, brulés) , principalement des civils. C'est ce que l'AFP a décompté à partir des chiffres officiels les plus récents disponibles. Ce fût le pogrome le plus sauvage et le plus important depuis la guerre mondiale.

Hélas, le pire est que sur les 252 personnes prises en otage pendant cette attaque, 121 sont encore retenues à Gaza. Malheureusement, selon l'armée, 37 d'entre elles ont perdu la vie.

En réponse, Israël a promis d'éliminer complètement le Hamas qu'ils considèrent comme une organisation terroriste, tout comme les États-Unis et l'Union européenne. Ils ont lancé une offensive qui a déjà causé la mort de 36 171 personnes dans la bande de Gaza. Rien que ces dernières 24 heures, au moins 75 vies ont été perdues d'après le ministère de la Santé du Hamas.

Pour éviter une crise humanitaire majeur, Israël a redoublé d'efforts pour ouvrir un maximum de lieux de passage pour faire entrer un nombre de camions incroyable. Cette guerre a nécessité que Israël organise le déplacement d'un million d'habitants vers des camps spécialement aménagés pour sécuriser cette population.

Ceci n'a pas empêchée l'Algérie a présenter mardi un projet de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU pour exiger un cessez-le-feu « immédiat » et mettre fin à l'offensive à Rafah.

Il n'y a pas encore eu de vote prévu car le Conseil se sent impuissant face à ce conflit. Mercredi, ils tiendront leur réunion mensuelle sur les Territoires palestiniens.

Le projet algérien a été distribué lors d'une réunion d'urgence convoquée après un bombardement israélien dimanche sur un camp de déplacés à Rafah ayant entraîné la mort de 45 personnes selon le ministère de la Santé du Hamas.


Toujours dans le sud de la bande de Gaza, trois corps ont été sortis mercredi des décombres d’une maison touchée par un bombardement à Khan Younès, selon la Défense civile.

« J’ai perdu deux de mes enfants, Haydar, huit ans, et Mecca, cinq ans, mon unique fille », a lancé, éploré, Rami Abou Jazar après avoir dit adieu à ses enfants enveloppés dans des linceuls blancs.

Le président turc Recep Erdogan toujours prêt à lancer des attaques contre Israélo, a lancé à l’adresse du monde musulman, après avoir affirmé que « l’esprit de l’ONU est mort à Gaza : « Qu’attendez vous pour réagir ? »

Pour le secrétaire d’État américain Antony Blinken, faussement naïf déclare : "Israël a besoin d’un plan pour l’après-guerre dès que possible. Sans plan pour le jour d’après, il n’y aura pas de jour d’après. C’est ce dont on a besoin, aussi vite que possible », a-t-il déclaré mercredi, comme si l'échelon politique et militaire avançaient sans plan, c'est mal les connaitre. Visiblement chacun cherche à se couvrir et les postures les plus payantes dans cette atmosphère de campagne américaine.

Principal soutien politique et militaire d’Israël, les États-Unis ont même affirmé qu’ils « ne fermaient pas les yeux » sur les victimes à Rafah mais estimaient qu’Israël n’a pas lancé contre cette ville une offensive « majeure » susceptible de remettre en cause leur soutien. Défendre Israël mais pas trop semble la devise américaine pour des élections difficiles.


#Israël #Hamas #Égypte #Rafah #Tunnel


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